Une flopée d'images virulentes se bouffent à l'écran, Sperme Sang Salive, dégueulasse trinité qui gicle en geysers dans la tronche des protagonistes, infectés par le Virus. De violents coups de mâchoires mastiquent la chair humaine broyée, servie par Anthony Wong, dégénéré. L'animal infecté agite sa queue dressée, maestro cannibale, aux quatre coins du globe en ricanant, guidé par ses pulsions dévastatrices. Yau dirige son sanglant bordel d'une main experte, n'hésitant pas à traîner sa caméra dans les entrailles du Genre humain, collant la gerbe à maintes reprises, et puis toujours ces drôles de dialogues incongrus qui enveloppent la pellicule d'une légère croûte d'ironie cocasse.
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