Flirtant habilement avec la mort et les corps qu'elle habite , Daigo Kobayashi, le front plissé, se donnant tout entier à l'ouvrage , remue ses phalanges sur les plis immaculés d'un kimono mortuaire. La caméra, discrète, posée auprès des défunts, capte chaque mouvement, chaque relent de vie , sublimant le croque-mort, conférant à son art une dimension céleste. L'alchimie se crée entre le vivant et ses dépouilles, l'âme de la trépassée tremble paisiblement et s'échappe du trou de feu, tentant d'atteindre un Eau-delà gardé par le vieil homme triste, touchant.
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