lundi 25 mars 2013

The Sun Also Rises

Henry King - 1957 

4 silhouettes grisées par l'alcool se collent aux lèvres de la Lady, sublime créature un peu idiote, qui traînera ses prétendants aux extrémités du monde, de la conscience , inconstante, tantôt triste, d'un simple battement de paupière la voilà souriante. Amante parfaite dans l'excessivité, digne représentante du genre féminin tout puissant, elle apparaît, drapée de blanc, crinière tumultueuse et volage qui doucement caresse ses tendres épaules, le mâle est pris, cette femme, il l'a dans les Os, et nous aussi. L'imposant Taureau du sud, la peau tannée par les giclures du Soleil, un sourire malicieux scotché aux coins de la bouche exécute son hypnotique manège, agitant son tissu rouge sous le nez des prétendants ridicules et laids, rabougris par rapport à cet être solaire, scintillant de fougue et de retenue, n'ayant pour lui que son courage, capturant SON attention avec une facilité déconcertante, la Belle est conquise, oui, mais pour combien de temps? Hexagone amoureux bancale, jeu dangereux , l'ami, fidèle, irrésistible mais Intouchable sert de point de repère à cette jolie forcenée, agrippée à sa bouée sans verge, tous pour se perdre allègrement dans le brûlant souvenir de la divine Vierge, qui jamais, en public, ne se noiera.

2 commentaires:

  1. Il a l'air superlativement bêta, le BOB EVANS, sur la photo (et dans le film aussi d'ailleurs! On ne rêve que d'une chose: qu'il se fasse empaler par le taureau. Et, tant mieux, c'est ce qui se passe!)

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