Arie Posin - 2004
Les pilules craquent sous les dents, doucement, un souffle froid, le
désespoir, agite les corps pendus, LES PAUVRES CONS, ils sont tous
perdus. Éclatement des familles, implosions des sentiments, les cadres
débordent de non-dit, sous l'oeil avisé d'une caméra omnisciente,
poussant le vice jusqu'à plonger dans l'eau chlorée, à deux reprises,
exploration tendancieuse d'un corps parfait, découverte d'un monde
parallèle, dérèglement du temps - tout par en vrille, dans ce monde en
pixel où les névroses se multiplient, bourdonnant aux tempes trempées de
tous ces bougres, tas de dégénérés.
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